C’est l’histoire d’un enfant D’un enfant qui a rêvé De plaire à ses parents De plaire au monde entier Il voulait qu’on l’admire Il aurait tout donné Afin de réussir Afin d’être admiré On lui a dit tu dois Être un élève modèle Faire ce qu’on attend de toi Rester conventionnel Être assidu à la tâche Ne pas compter tes heures Travailler sans relâche Pour devenir le meilleur C’est l’histoire d’un enfant Qui a donc été bon élève Et qui a vu tout content Se réaliser ses rêves Il fit de belles études Dont sa famille fut fière Adopta l’attitude Du jeune homme exemplaire Il eut un bon boulot Gagna pas mal d’argent Et cerise sur le gâteau Les femmes le trouvaient charmant Il aurait pu mener Une paisible existence Seulement il trouvait Que cette vie manquait de sens C’est l’histoire d’un enfant D’un enfant qui a rêvé Et qui a vu tout content Ses rêves se réaliser Puis qui s’est rendu compte Que la vie n’était Ni un rêve ni un conte Et qu’il ne suffisait Pas d’être un bon élève Qui accepte docilement De prendre la relève D’un monde où tout fout le camp Et qu’il fallait aussi À chaque seconde Réinventer sa vie Réinventer le monde Il a tout laissé tomber Son boulot son passé Ses rêves de succès Et ses croyances erronées On l’a pris pour un fou Mais ça il s’en foutait Il savait bien que fou C’est les autres qui l’étaient Car c’est l’histoire d’un enfant D’un enfant qui a rêvé Qui a rêvé n’importe comment À une fausse liberté Et puis qui s’est rendu compte Qu’il fallait encore Rêver un autre monde Rêver, rêver, rêver, rêver plus fort C’est l’histoire d’un enfant D’un enfant ou bien de milliers De milliers d’enfants dev’nus grands Qui rêvent tout éveillés Des rêveurs qui se rassemblent Et qui comme des enfants Chantent tous ensemble Leur envie d’aller de l’avant

Moi j’aime bien Les câlins du matin Quand il n’y a que toi Moi le matelas et les draps Et qu’on paresse Dans notre demi-sommeil Au milieu de nos caresses Qui en douceur nous réveillent Moi j’aime bien Les câlins du matin Te sortir de tes rêves Doucement du bout de mes lèvres Et sur ta peau lisse Glisser élégamment De ton ventre à ta cuisse Ma main de garnement Moi j’aime bien Les câlins du matin Ma tête entre tes seins C’est divin comme coussin Et je me délecte Des dix doigts dans mon dos De ta main distraite Délicat cadeau J’ai des copains Qui n’aiment pas ça Les câlins du matin Ça ne les inspire pas Ils disent que le problème C’est qu’au moment du réveil On a mauvaise haleine Et on sent fort des aisselles Vraiment quel dommage Les câlins du matin C’est comme le fromage Ça pue mais c’est divin Alors pas de stress Allez-y profitez ! Abusez des caresses C’est bon pour la santé Moi j’aime bien Les câlins du matin Et j’apprécie aussi Les guilis du midi Et j’aime te voir En peignoir le soir Et te caresser Jusqu’au petit-déjeuner

Je l'aime parfois un peu Je l'aime rarement beaucoup Quand elle entre dans mon jeu Je l'aime passionnément à devenir fou Mais je ne l'aime pas à la folie C'est juste un jeu entre nous Où l'on se dit un peu « non » beaucoup « oui » toujours « peut-être » et jamais « pas du tout » Marguerite Marguerite Marguerite Marguerite On joue à ce jeu que l'on adore Où chacun fait comme si c'était la première fois On se cherche on s'esquive on se dévore du regard et du bout des doigts Et puis nos corps découvrent leurs contours et on se laisse envahir par l'ivresse on s'aime toute la nuit sans penser à l'Amour et on se quitte au matin sans promesse Marguerite Marguerite Marguerite Marguerite Certains appelleraient ça une histoire de fesse nous on appelle ça une histoire de passion une histoire de désir une histoire de tendresse et on le confesse une histoire à la con parce qu'un jour la folie cessera nous étions amants nous deviendrons amis lorsque le hasard nous invitera à vivre dans d'autres bras un amour à la folie on échangera un dernier regard coquin un sourire une tape dans le dos quelques caresses un « merci » un « de rien » une bise sur la joue et un « à bientôt » Marguerite Marguerite Marguerite Marguerite On s'aime parfois un peu on s'aime rarement beaucoup quand on entre dans notre jeu on s'aime passionnément à devenir fous mais on ne s'aime pas à la folie c'est juste un jeu entre nous où l'on se dit un peu « non » beaucoup « oui » toujours « peut-être » et jamais « pas du tout » Marguerite Marguerite Marguerite Marguerite

Toi ma sœur, toi mon frère Nous qui avons partagé Les bonheurs et les galères Que nos parents attentionnés Nous avaient échafaudé Avec tout leur amour Leurs défauts leur honnêteté Et leurs erreurs de parcours Toi ma sœur qui a été D’une infinie tendresse Et qui sans se douter M’a transmis ses richesses Les richesses du cœur Innocent de l’enfant Que tu étais grande sœur Tout simplement Toi mon frère qui a été Ma fenêtre sur le monde Et qui a su me montrer Mille vies possibles à la ronde Et tu sais mon frangin Pour moi qui n’ai pas eu de père Pour me montrer le chemin Ça comptait double un grand frère Toi ma sœur, toi mon frère Dans le tumulte de la vie Dans le tumulte des affaires Un petit brin de nostalgie M’a rappelé la chance D’avoir été entouré Et quelle immense chance De pouvoir vous le chanter

Minianina na minia nanina Minianina na minia nanina na Minianina na minia nanina na Minianina na minia nanina Je pars en voyage Pour ne pas t'oublier J'ai mis dans mes bagages un peu de tes baisers Minianina … Un peu de tes baisers... Et tu sais j'ai appris Par cœur toutes tes formes pour que toutes les nuits avant que je m'endorme Je puisse rêver ton corps lui offrir ma tendresse et m’enivrer encore de la douceur de tes caresses Minianina …

Ton thé t'a-t-il ôté ta toux ? Ta toux qui s'était entêtée à t'ôter ton teint ta santé ta santé sans qui tu t'éteins  Ton thé t'a-t-il ôté ta toux ? Ton thé qui sentait tant le thym le thym qui tentait tout tout tout pour restituer ta santé  Ton thé t'a-t-il ôté ta toux ? As-tu retrouvé ta santé ? Es-tu allé au rendez-vous ? De la belle que tu convoitais ? Des rendez-vous tant attendus entendu que tout t'attirait chez cette fille que tu tentais d'attirer dans tes bras têtus Ton thé t'a pas ôté ta toux Ta santé t'a laissé tomber Tu as raté tes rendez-vous tout alité que tu étais Elle t'a tant et tant attendu qu'elle a fini par s'embêter Elle est allé toute déçue voir le tonton du teinturier Au tonton elle lui a tant plu qu'il a tout fait pour la flatter Elle a vite été toute émue tant et si bien qu'il s'l'est tapée Quand ton thé t'a ôté ta toux la belle s'était déjà mariée Tu t'es juré de n'plus jamais boire de thé pour ôter ta toux Tout dépité que tu étais t'as décidé d'les retrouver dans l'intention de castagner le dit « tonton du teinturier » Mais quand tu les as retrouvés toutes tes ardeurs t'ont quitté Quand t'as découvert la beauté D'la sœur du tonton du teinturier Elle et toi vous vous êtes tant plu qu'vous vous êtes mariés sans tarder Cette histoire s'est bien terminée Turlututu chapeau pointu

Généreux automobiliste Toi qui me voit le pouce en l'air Debout sur le bord de la piste Ouvre-moi donc ta portière Je te demanderais qui tu es Tu découvriras qui je suis Laisse-nous donc partager Quelques kilomètres de vie Tu as stoppé à mon niveau Tu m'as demandé où j'allais Je suis monté dans ton auto Je t'ai demandé d'où tu v'nais Et puis nous nous sommes mis en route vers nos destinations communes ça n'a vite plus fait aucun doute que nos deux routes n'en faisaient qu'une On a discuté de la vie d'la société de politique des matchs de football du samedi et des radars et des flics de ton fils homosexuel et du vrai sens du bonheur de ma guitare et de Jacques Brel Qui selon toi reste le meilleur De l'avenir de la planète et de ta femme et de ton chien qui n'obéit pas à son maître sauf quand il a vraiment très faim des principes et des idéaux qui devraient tous nous réunir et du présentateur radio dont les blagues te font beaucoup rire on s'est fâchés sur la question du traitement des animaux t'as parlé du prix du jambon et de ton chien à nouveau puis au détour de quelques mots Tu t'es garé sur le côté je suis descendu de l'auto et nous nous sommes séparés Généreux automobiliste Merci de m'avoir transporté D'un bout à l'autre de la piste où tu m'as vu le pouce levé Je t'ai écris cette chanson Puisse la vie faire que tu l'écoutes C'est une petite attention pour te souhaiter bonne route

Terre de mes Ancêtres Que j’ai tant contemplée J’aimerais te connaître Un peu plus que pas assez Sentir mon ventre ma tête mon cœur Faire partie de toi Et laisser ta chaleur Vibrer sous mes pas Terre de mes Ancêtres Le murmure du vent Fait résonner le chant Au plus profond de mon être Le chant bleu des libellules Sur les ailes des torrents Et des moutons funambules Sur les crêtes d’un autre temps Terre de mes Ancêtres Le chant de tes cigales Me fait hurler à tue-tête À la lueur de tes étoiles Et le clapotis de tes ruisseaux Me susurre la douceur Caresses pour ma peau Silence pour mon cœur Terre de mes Ancêtres Qu’a-t-on fait de toi A-t-on perdu la tête Ne voyons-nous donc pas Que nous sommes des sauvages Nés pour vivre à l’air libre De simples enfants sauvages Nés pour vivre libres Terre de mes Ancêtres Donne-moi la force D’un rocher d’un hêtre Tapisse-moi de ton écorce Que j’enracine mes pieds Dans le terreau de tes campagnes Que je parcoure tes vallées Que je déplace tes montagnes Terre de mes Ancêtres Laissons-nous aller Toi et moi enlacés À ne former qu’un seul être Sentir mon ventre ma tête mon cœur Faire partie de toi Et laisser ta chaleur Vibrer sous mes pas

Tes petits pieds pointus Ponctuent le temps et le parterre le parcourant par paires de petits pas re...tenus Tes petits pieds pointus Sont plus précis qu'une équerre Et dessinent dans l'air des courbures jamais vues Tes petits pieds pointus ont vraiment tout, tout pour plaire et pas plus tard qu'hier ils m'ont ému Oui tes petits pieds pointus Hier ont su me faire L'effet d'un coup de tonnerre sur mon petit cœur ému Tu m'as prétendu que je ne pourrais pas te plaire en prenant tes grands airs du haut de tes petits pieds pointus Tu m'es alors apparue Prétentieuse et vulgaire et je n'ai plus eu que faire de tes petits pieds pointus Ce n'est pas vois-tu que je sois vexé ou amer Mais c'est que j'ai découvert que tes petits pieds pointus Et ben... ils puent.

On a voulu faire entrer dans ma tête Les adjectifs attributs, les adjectifs épithètes Mais dans ma tête, moi je jouais au gangster Les adjectifs se sont pris un coup de revolver Par chance, ces règles de grammaire N'avaient pour moi qu'une importance secondaire Je les ai oubliées sans effort Et cela ne m'a pas causé de tort Mais, j'ai toujours trouvé ça bizarre De ne pas pouvoir attendre D'avoir envie de savoir Avant de devoir apprendre On a voulu faire entrer dans mon crâne Des histoires de médiatrices et de médianes Mais mon crâne était dur comme un roc il a tout rejeté en bloc Par chance ces notions mathématiques N'avaient pour moi aucune utilité pratique Je les ai oubliées sans effort Et cela ne m'a pas causé de tort Mais, j'ai toujours trouvé ça bizarre De ne pas pouvoir attendre D'avoir envie de savoir Avant de devoir apprendre On a voulu faire entrer dans ma mémoire le nom des rois de France et de Navarre Mais ma mémoire était tant désordonnée que les rois de France s'y sont paumés Par chance les grands rois de France n'avaient aucune importance dans l'histoire de mon enfance Je les ai oubliés sans effort et cela ne m'a pas causé de tort Mais, j'ai toujours trouvé ça bizarre De ne pas pouvoir attendre D'avoir envie de savoir Avant de devoir apprendre Quand j'étais sur les bancs de l'école Je n'ai pas eu le courage de crier mon ras-le-bol J'ai vite appris les règles du jeu : Toujours faire semblant d'être bien sérieux Aujourd'hui je suis un peu moins sage Et je me permets de passer ce message : Les enfants de demain seront comme ceux d'hier ils grandiront chacun à leur manière Ils n'auront que faire de la grammaire ni des règles de calcul élémentaire ils rêveront de toboggans, de montgolfières d'arbres géants de fusées interstellaires Mais ils apprendront vite à se taire à suivre le troupeau sans faire de manière à apprendre à apprendre à plus savoir qu'en faire à apprendre à apprendre à plus savoir qu'en faire que sept fois huit égal 56 et quinze-cent-quinze égal Marignan et de Théorème de Pythatruc en arbre perché la retraite de Russie est à soixante-deux ans Décagramme Charlemagne pentagone et diagramme valeur décimale rôle de la défense nationale droit de l'Homme tous les chemins mènent à Rome Plus-que-parfait du subjonctif impératif gérondif Chine : Pékin, Lituanie : Vilnius exercice Neuf page Vingt-et-un cumul de cumulonimbus Et des fractions irréductibles de Gaulois tiennent dans leur bec un fromage plus grand diviseur commun du peuple françois dont le ramage rame rame à la nage et ils ne trouveront même plus ça bizarre De ne pas pouvoir attendre d'avoir envie de savoir avant de devoir apprendre Non ils ne trouveront même plus ça bizarre De ne pas pouvoir attendre d'avoir envie de savoir et de quand-même devoir apprendre

La rue me l'a donnée Cette demi-diablesse demi-fée C'était un soir d'été de chaleur et de gaieté Il paraît qu'elle avait de très jolis yeux mais les miens s'étaient perdus Dans son décolleté généreux Elle m'a fait un sourire qui voulait dire « viens me prendre » Alors moi je l'ai prise Et j'ai eu du mal à la rendre à la rue qui me l'avait donnée Demi-diablesse demi-fée C'était un soir d 'été De chaleur et de gaieté

Nous saluons ta décision Bien qu’il fut difficile d’y croire Et que nous nous attendions A autre chose de ta part Nous saluons ta décision Après mûr examen Et nous te soutenons Quelque-soit l’issue du chemin Refrain : Mon fils Soit heureux La vie que tu as choisie n’est pas celle que nous te souhaitions Mais soit heureux Mon fils Soit heureux Nous saluons ta décision D’aller au-delà de la peur Et de laisser à l’abandon Ce qui nous tenait tant à cœur Nous saluons ta décision L’échec ou le succès Ce n’est pas la question Fais ce qui doit être fait Refrain Nous saluons ta décision Et même si cela Semble défier la raison Nous avons confiance en toi Nous saluons ta décision Et te souhaitons une belle vie Quelle que soit la destination De ce chemin que tu suis Refrain